Joël GERNEZ, trésorier du CREPAN et membre du directoire de FNE Normandie – le mardi 11 juin 2024
Nous assistons sous prétexte de simplification à une régression du droit de l’environnement et ce projet d’arrêté en est un nouvel exemple. L’ignorance des instances décisionnaires en matière de biodiversité est désespérante, au regard des publications scientifiques toutes convergentes sur la nécessité de préserver les zones humides et les plans d’eau naturels, qui sont le meilleur système de gestion durable de l’eau. Les réserves artificielles agricoles ou à usage privé sont un non sens à court, moyen et long terme. Il est indispensable d’avoir une réflexion sur les conséquences de nos décisions sur la vie de nos enfants et des générations suivantes. Nous dépendons de la biodiversité pour la qualité de l’eau et des sols, et par conséquent de notre alimentation. Nous ne pouvons sacrifier l’avenir au profit de quelques catégories. Il faut accompagner la transition écologique, en particulier celle de l’agriculture, et cesser d’opposer intérêts humains et environnementaux.
Pour participer à la consultation publique ouverte du 12 juin au 03 juillet 2024: