Les Ormes


 

Face aux ravages causés par la graphiose sur les ormes de Normandie à partir de 1976 (2 millions d’arbres morts, environ 30 % du bois debout) et ses conséquences sur le bocage et les paysages régionaux, le CREPAN a réagi en lançant, en 1985/86, un inventaire des ormes encore sains en Normandie (départements du Calvados, de l’Eure, de la Manche et de l’Orne).

Le CREPAN réalise un inventaire exhaustif des ormes répertoriés comme sains en 1985/86 . Cet inventaire est actuellement quasiment terminé. De plus, le CREPAN à relancer le recensement d’ormes considérés comme sains (diamètre du tronc supérieur à 30 cm à 1,30m du sol) par l’intermédiaire de l’envoi d’une lettre circulaire aux différents acteurs régionaux (État, collectivités, gestionnaires de l’environnement, parcs naturels, lycées agricoles, associations…) et du grand public par le biais de la distribution de notre plaquette d’information . Dans la mesure de nos moyens, tous les ormes signalés font ou feront l’objet d’une visite de contrôle avec description et localisation précises (coordonnées GPS).

Parmi les arbres considérés comme sains répertoriés, 60 ont fait l’objet de prélèvements de boutures en vue de leur clonage.

 

Participation au suivi national des ENI (Effet non intentionnel des pesticides)


 

Ces relevés concernent la flore, les coléoptères, les vers de terre et les oiseaux. L’ensemble des données récoltées est ensuite transmis à la Chambre Régionale d’Agriculture qui centralise les données en Normandie puis transmet l’ensemble au Muséum d’Histoire Naturelle.

 

Étude de l’impact des pratiques agricoles au travers du suivi des effets non intentionnels des pesticides sur les populations de vers de terre


 

En partenariat avec la Chambre d’Agriculture de Normandie, le CREPAN a réalisé une étude visant à caractériser l’impact des effets non intentionnels de l’agriculture sur les vers de terre au niveau régional. Ce travail s’inscrit dans le cadre des suivis du plan Ecophyto et du protocole national ENI.

L’impact du travail du sol et particulièrement du labour fut le résultat le plus net. Ces travaux permirent également de proposer des améliorations importantes du protocole d’étude et de démontrer la nécessité du retour d’information vers les opérateurs de terrain.