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Le CREPAN et son association Caen au pied du mur ont rencontré dans le cadre de leur partenariat avec la ville de Caen, les agents en charge de la propreté du quartier de Venoix. Chaque quartier fera l’objet d’une rencontre.
 
Le projet d’écologie participative, AU PIED DU MUR, créé en 2014 par le CREPAN soutenait à l’époque l’abandon des pesticides dont la ville de Caen fût pionnière. La loi Labbé en 2017 généralisait l’interdiction des pesticides à tout l’espace public.
 
 
 
 
Le projet AU PIED DU MUR vise en 2021 à sensibiliser la ville et ses agents mais aussi les habitants à la biodiversité végétale banale. Ce qu’il est convenu d’appeler les mauvaises herbes et que nous nommons les sauvages de nos rues !
 
Ces rencontres ont pour objet de former les agents sur ce projet commun entre le CREPAN et la ville de Caen. Elles permettent à chacun de s’exprimer et de partager nos points de vue esthétiques parfois très différents. Chacun ayant sa culture et sa sensibilité. Mais l’intérêt de ces rencontres réside aussi pour nous dans la remontée des informations de terrain par les agents sur les pieds de murs.
 
Le partenariat entre le CREPAN et la ville est appelé à s’étoffer : ainsi un flyer présentant le projet AU PIED DU MUR sera à terme distribué par les agents aux habitants qui parfois prennent la liberté de végétaliser de manière individuelle leur pied de mur afin de leur proposer de s’inclure dans notre démarche collective.
Si l’entretien des pieds de murs ne met plus en œuvre de pesticides, en revanche, l’usage du désherbage manuel et thermique mérite d’être questionné.
 
Sur une ville de plus de 100 000 habitants comme la nôtre, c’est plus d’un millier de bouteilles de gaz qui sont consommées par an et des milliers d’heures d’agents pour le désherbage manuel et mécanique.
 
Le prix des carburants nocifs pour le climat (40 000 euros de gaz par exemple) pourrait être converti en graines de sauvages distribuées aux habitants afin d’agrémenter les pieds de murs et/ou les pieds d’arbres.
 
Intuitivement, on pourrait nous faire croire que la végétalisation de ces milliers de petits espaces perdus est anecdotique pour la biodiversité végétale et animale dans son ensemble. L’expérience montre que se redéveloppe de la biodiversité à partir de ces mini friches que nous ménageons au pieds des murs de nos villes.
 
Si on accepte les chardons … on voit des chardonnerets ! Même en pleine ville, preuves à l’appui !
 

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