D’ici 2030, La France s’est engagée à produire 33% de son énergie brute de manière renouvelable. Malgré le fait que l’Europe s’impose en leader de l’éolien offshore (80% de l’énergie offshore mondiale produite), la France reste très en retard par rapport à ses voisins. En effet, malgré l’implantation de six parcs prévue dans les années à venir, notre pays ne compte encore aucune éolienne offshore, alors que l’Angleterre possède l’équivalent de 8GW posés, l’Allemagne 6, et la Belgique 1.5. Les raisons d’un tel retard sont multiples, incluant des problèmes de raccordement dus à la topographie des fonds marins, le rapport particulier de la France au nucléaire, mais sont surtout dues à de nombreux contentieux entre les promoteurs de l’éolien offshore et les pêcheurs/population réticente/associations environnementales. La méfiance des français à l’égard de l’éolien offshore est principalement liée à ses impacts sur les paysages, la pêche, et les écosystèmes marins qui restent encore relativement mal connus, du fait du développement récent de cette technologie. Ainsi, pour trouver ensemble un potentiel terrain d’entente, un projet de construction d’un parc éolien au large des côtes normandes de 1GW est soumis à débat depuis 2019, encadré par la Commission Nationale du Débat Public (CNDP).

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